Autonomiser les réfugiés grâce à l'enseignement supérieur au RwandaSitué dans le plus ancien camp de réfugiés du Rwanda, le campus Kepler Kiziba offre à des apprenants comme Mupenzi, Alice et Mawezo la possibilité d'obtenir un diplôme universitaire – et de s'assurer un avenir meilleur.
Selon les estimations, 125 595 réfugiés et demandeurs d'asile, principalement originaires de la République démocratique du Congo (RDC), sont enregistrés auprès de l'Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR) au Rwanda. Plus de 90 % de cette population vit dans l'un des cinq camps de réfugiés du Rwanda, dont le plus ancien du pays, Kiziba.
Kiziba abrite une communauté essentiellement jeune – environ 60 % des personnes qui y vivent ont moins de 24 ans. Veiller à ce que les jeunes aient accès à l'éducation est donc primordial pour les efforts humanitaires déployés dans le camp.
Kiziba abrite une communauté essentiellement jeune – environ 60 % des personnes qui y vivent ont moins de 24 ans. Veiller à ce que les jeunes aient accès à l'éducation est donc primordial pour les efforts humanitaires déployés dans le camp.
Le campus Kepler Kiziba
Depuis 2015, l'organisation à but non lucratif Kepler collabore avec le HCR, entre autres, pour offrir des possibilités d'enseignement supérieur aux réfugiés vivant dans le camp de réfugiés de Kiziba.
Grâce à un partenariat avec la Southern New Hampshire University (SNHU), le Campus Kepler Kiziba offre aux apprenants réfugiés la possibilité d'obtenir un diplôme officiellement reconnu aux États-Unis.
Kepler s'attaque également aux problèmes d'alphabétisme et de numératie des apprenants, renforce leurs compétences en anglais et en TIC, et encourage la pensée critique pour le commerce et le développement durable.
À ce jour, plus de 300 réfugiés se sont inscrits au programme Kepler Kiziba.Pour les anciens élèves Mupenzi, Alice et Mawezo, l'obtention d'un diplôme à Kepler a ouvert la voie à un avenir plus sûr sur le plan financier.
Grâce à un partenariat avec la Southern New Hampshire University (SNHU), le Campus Kepler Kiziba offre aux apprenants réfugiés la possibilité d'obtenir un diplôme officiellement reconnu aux États-Unis.
Kepler s'attaque également aux problèmes d'alphabétisme et de numératie des apprenants, renforce leurs compétences en anglais et en TIC, et encourage la pensée critique pour le commerce et le développement durable.
À ce jour, plus de 300 réfugiés se sont inscrits au programme Kepler Kiziba.Pour les anciens élèves Mupenzi, Alice et Mawezo, l'obtention d'un diplôme à Kepler a ouvert la voie à un avenir plus sûr sur le plan financier.
Le camp de réfugiés de Kiziba
En février 2023, Kiziba abritait plus de 15 000 réfugiés, dont une majorité de Congolais.
Certains résidents de Kiziba, comme Mupenzi, vivent dans le camp depuis plus de 20 ans.
Certains résidents de Kiziba, comme Mupenzi, vivent dans le camp depuis plus de 20 ans.
Mupenzi Niyomugabo, 22 ansLa famille de Mupenzi s'est installée dans le camp de Kiziba en 1996.
« Je n'ai jamais connu d'autre vie que celle du camp.
Ma vie a changé lorsque je suis entré à Kepler en tant qu'étudiant boursier. »
Ma vie a changé lorsque je suis entré à Kepler en tant qu'étudiant boursier. »
Alice Nyirambanguka, 23 ansAlice est arrivée au camp en 2001.
« J'ai suivi l'enseignement primaire et secondaire à Kiziba. Je me souviens qu'à la fin de mes études secondaires, je n'avais qu'une seule compétence pour utiliser un ordinateur – je savais seulement comment ouvrir et fermer un ordinateur portable.
Mais j'étais déterminée à changer mon avenir grâce à Kepler, et je voulais continuer à progresser. Aujourd'hui, je suis titulaire d'une licence en communication de l'université du Southern New Hampshire, officiellement reconnue aux États-Unis. »
Mais j'étais déterminée à changer mon avenir grâce à Kepler, et je voulais continuer à progresser. Aujourd'hui, je suis titulaire d'une licence en communication de l'université du Southern New Hampshire, officiellement reconnue aux États-Unis. »
Mawezo Harindintwari, 30 ansRéfugié et diplômé de Kepler devenu enseignant.
« J'ai fait mes études primaires et secondaires ici, dans le camp de Kiziba. J'ai continué à poser ma candidature jusqu'à ce que je sois sélectionné par Kepler. Aujourd'hui, je suis assistant pédagogique au Kepler Kiziba. »
Leonne Laura UwizihiweLaura est la responsable de la diversité, de l'équité et de l'inclusion de Kepler.
« Grâce aux compétences du XXIe siècle que Kepler Kiziba offre aux étudiants, ceux-ci sont en mesure d'être compétitifs et performants sur le marché du travail d'aujourd'hui.
Grâce à la technologie, nos élèves ont accès à un diplôme américain. »
Grâce à la technologie, nos élèves ont accès à un diplôme américain. »
Alice Nyirambanguka, 23 ansAlice a obtenu une licence en communication à Kepler.
« En tant que jeune femme, je suis fière d'être allée si loin.
Aujourd'hui, j'ai un emploi dans la communication qui me permet d'être financièrement indépendante. »
Aujourd'hui, j'ai un emploi dans la communication qui me permet d'être financièrement indépendante. »
L'élimination des obstacles à l'égalité entre les sexes dans l'éducation est au cœur du travail de Kepler
Les obligations familiales et domestiques ont été citées comme des obstacles majeurs à l'engagement dans le programme Kepler Kiziba par les apprenantes potentielles et actives.
Pour y répondre et pour promouvoir la parité dans l'enseignement supérieur, Kepler a créé des zones réservées aux femmes dans le camp de Kiziba qui peuvent être utilisées pour l'allaitement. Le programme fournit des allocations pour couvrir les frais de garde d'enfants, et permet aux nouvelles mères de prendre un congé de leurs études plutôt que d'abandonner à la suite de la naissance d'un enfant.
Pour y répondre et pour promouvoir la parité dans l'enseignement supérieur, Kepler a créé des zones réservées aux femmes dans le camp de Kiziba qui peuvent être utilisées pour l'allaitement. Le programme fournit des allocations pour couvrir les frais de garde d'enfants, et permet aux nouvelles mères de prendre un congé de leurs études plutôt que d'abandonner à la suite de la naissance d'un enfant.
Leonne Laura UwizihiweResponsable de la diversité, de l'équité et de l'inclusion, Kepler
« Nos programmes à Kepler Kiziba sont inclusifs parce qu'ils ne laissent personne de côté – c'est particulièrement vrai pour les femmes qui ont des enfants et celles qui travaillent.
Lorsqu'il était difficile d'étudier pendant la pandémie de COVID-19, Kepler a pris en charge les frais de garde d'enfants de 19 étudiantes qui étaient également mères, et 14 d'entre elles ont obtenu un diplôme. »
Lorsqu'il était difficile d'étudier pendant la pandémie de COVID-19, Kepler a pris en charge les frais de garde d'enfants de 19 étudiantes qui étaient également mères, et 14 d'entre elles ont obtenu un diplôme. »
Mupenzi Niyomugabo, 22 ansMupenzi a également amélioré ses compétences en anglais sur le campus Kepler Kiziba.
« Le monde d'aujourd'hui évolue plus rapidement et les compétences numériques sont nécessaires pour différentes choses.
J'ai également mis à profit ma période de quarantaine [COVID-19] pour apprendre l'anglais, car c'est important pour entrer à l'université. »
J'ai également mis à profit ma période de quarantaine [COVID-19] pour apprendre l'anglais, car c'est important pour entrer à l'université. »
Les programmes de Kepler sont également inclusifs au niveau du numérique.
Le campus Kepler Kiziba dispose de sa propre infrastructure TIC, qui fournit aux étudiants un accès à Internet ainsi que des ordinateurs portables, du matériel audiovisuel, des supports de stockage de données, des téléphones mobiles et des appareils alimentés par batterie qui contiennent des copies de sites web éducatifs dans un format hors ligne.
Mawezo Harindintwari, 30 ansAncien étudiant, Mawezo est aujourd'hui professeur assistant au campus de Kiziba.
« Avant la pandémie, les étudiants avaient leurs ordinateurs portables, mais ils les laissaient sur le campus. Lorsque la pandémie est arrivée, nous leur avons permis d'emporter leur ordinateur portable chez eux afin qu'ils puissent poursuivre leur apprentissage à distance. Les animateurs de cours partageaient des documents à l'aide de la technologie [pour que les étudiants puissent continuer à apprendre comme ils le faisaient avant la pandémie. »
Leonne Laura UwizihiweResponsable de la diversité, de l'équité et de l'inclusion, Kepler
« Notre objectif à Kepler Kiziba est de veiller à ce que 100 % de nos étudiants obtiennent une licence en communication ou en commerce et effectuent un stage avant d'être diplômés.
Une grande partie de [notre travail] consiste à faire en sorte que 90 % des étudiants aient un emploi dans les six mois suivant l'obtention de leur diplôme. »
Des réussites comme celles de Mupenzi, Alice et Mawezo sont la preuve que les possibilités d'apprentissage tout au long de la vie, telles que celles offertes par Kepler, sont essentielles à l'intégration sociale, à l'autonomisation économique et au bien-être personnel des réfugié/e/s dans le monde entier.
Une grande partie de [notre travail] consiste à faire en sorte que 90 % des étudiants aient un emploi dans les six mois suivant l'obtention de leur diplôme. »
Des réussites comme celles de Mupenzi, Alice et Mawezo sont la preuve que les possibilités d'apprentissage tout au long de la vie, telles que celles offertes par Kepler, sont essentielles à l'intégration sociale, à l'autonomisation économique et au bien-être personnel des réfugié/e/s dans le monde entier.
Le droit à l'éducation est un droit de l'homme qui doit être promu.
Découvrez d'autres histoires inspirantes comme celle-ci dans la compilation d'études de cas récemment publiée par l'Institut de l'UNESCO pour l'apprentissage tout au long de la vie, Mettre les technologies innovantes au service des programmes d’alphabétisation et d’éducation des réfugiés, des migrants et des personnes déplacées internes.
Et pour découvrir comment utiliser les technologies innovantes pour fournir une éducation aux réfugiés et autres groupes marginalisés, téléchargez De la radio à l’intelligence artificielle : examen des technologies innovantes en matière d’alphabétisation et d’éducation pour les réfugiés, les migrants et les personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays.
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Autonomiser les réfugiés grâce à l'enseignement supérieur au Rwanda
Le campus Kepler Kiziba
Le camp de réfugiés de Kiziba
Mupenzi Niyomugabo, 22 ans
Alice Nyirambanguka, 23 ans
Mawezo Harindintwari, 30 ans
Leonne Laura Uwizihiwe
Alice Nyirambanguka, 23 ans
L'élimination des obstacles à l'égalité entre les sexes dans l'éducation est au cœur du travail de Kepler
Leonne Laura Uwizihiwe
Mupenzi Niyomugabo, 22 ans
Les programmes de Kepler sont également inclusifs au niveau du numérique.
Mawezo Harindintwari, 30 ans
Leonne Laura Uwizihiwe
Le droit à l'éducation est un droit de l'homme qui doit être promu.
